MERCI du fond du cœur

En ce jour de Thanksgiving, action de grâce, célébré en Amérique, la tradition veut qu'on prépare un discours de remerciements sur ce qui nous est arrivé durant l'année. Vous savez que j'affectionne particulièrement ce mot : "MERCI". Je crois qu'on ne dit jamais assez merci aux gens qu'on aime, alors spécialement aujourd'hui, j'ai préparé mes remerciements.
Cette année a été riche en rencontres, en échanges, en découvertes. Bien sûr, le point culminant a été la publication de mon livre, suivie d'une multitude de messages que j'ai reçus de mes lecteurs, tous plus enthousiastes les uns que les autres. Mais avant ça, j'ai envie de dire MERCI pour le spectacle de cirque de l'épiphanie, les retrouvailles avec les copains londoniens, les fabuleux clichés de l'expo photo Wildlife, les excursions en Castille, la semaine au ski avec la traditionnelle fondue (une tuerie !), les sourires de mon filleul qui nous explique ce qu'est un herbivore, le week-end entre sœurs, notre road trip au Portugal, les différentes fêtes de famille, la patte de jamon et mes ballerines de danseuse pour mon anniversaire, les cocktails Plaza Santa Ana, le menu dégustation chez Coque, les vacances à la voile, la glace au pain d'épices de chez Nardone, les cérémonies de mariages de nos amis, la formidable générosité lors des Virades de l'Espoir, le sable noir de Lanzarote, nos noces de cire...
Pour tous ces moments d'éternité qui donnent encore plus de saveur à la vie, MERCI à vous ! J'ajoute tout de suite à cette liste tous les commentaires que j'ai reçus sur mon témoignage de vie, je suis très émue de constater que j'ai rempli mon objectif : faire entrer quelques rayons de sourire dans les vies de mes lecteurs !

On commença à compter tous les parrainages accumulés. Sur chaque bulletin, on pouvait inscrire les coordonnées de quatre donateurs. Je laissais Jeanne recopier au propre les adresses, elle avait une écriture bien plus lisible que la mienne. Pour ma part, je devais reporter les dons reçus sur son cahier. Pendant un quart d’heure, je passai en mode automatique : parrain, adresse, montant, autre parrain, autre adresse, autre montant, et ainsi de suite pendant presque trente bulletins.
— Tu sais, j’ai fait lire ta lettre d’information à ma mère et elle a été très touchée, ajoutai-je en ouvrant le dernier bulletin.
— C’est gentil, Mathieu. Au fond, tu peux pas savoir comme je suis contente que tu sois venu courir. Ça, ça me touche plus que n’importe quel chèque, glissa-t-elle dans un sourire. Et en plus, t’es arrivé à convaincre Cédric de venir aussi !
— Oui, pour Yann, c’était peine perdue, mais bon, c’est déjà cool d’avoir Cédric avec nous !
On se lança ensuite dans les sous-totaux, chacun calculant de tête. On tomba tous les deux sur le même résultat : 34 472 F. Record battu ! Et de loin !
— Bien joué, Jessie Jane !
Elle répondit un tout petit « Merci » dans un souffle à peine audible, mais je savais bien qu’elle était toute fière. Ses petits yeux rieurs et ses fossettes disaient à eux seuls : « J’ai réussi à me faire parrainer pour plus de 34 000 F ! Du haut de mon un mètre cinquante, j’arrive quand même à faire de grandes choses ! »

Rayons de sourire,
Jessica

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