Ce blog a pour objectif premier de vous inciter à profiter de la vie malgré
la maladie... mais pas seulement ! Malgré les chagrins, malgré les coups
de blues, malgré les mauvaises nouvelles, malgré les horreurs de ce
monde...
La semaine dernière, j'ai fait la connaissance d'une personne extraordinaire.
Philippe fait partie de l'association Les Souffles de l'Espoir, et il se met au
service des patients mucos pour leur permettre de réaliser leurs rêves, et
ainsi agrémenter leur quotidien. C'est tellement touchant de vivre ces exemples
de solidarité et gentillesse envers son prochain, on dirait un véritable vaccin
contre la morosité. Je vous invite d'ailleurs à faire un tour sur leur site
internet (http://www.souffles-espoir.org) ou sur leur page Facebook (https://www.facebook.com/Les-Souffles-de-lEspoir-258885747493321/).
Noble cause, qui me rappelle que, pour une poignée de fanatiques prêts à
décimer la terre entière ou presque, il existe une armée nettement plus
nombreuse d'hommes et de femmes prêts à croquer la vie à pleines dents, à
rendre service à leur prochain, à répandre la bonne humeur autour d'eux. Nos
armes sont assez simples : une main tendue, un mot d'amour, un contact
humain, un mot bienveillant, une lueur dans le regard, un fou rire...
Depuis la nuit de cauchemar de vendredi dernier, nombre de lettres ouvertes ont
fleuri sur le web et les réseaux sociaux. De véritables hymnes à l'amour, de
plaidoyers pour la liberté, des manifestes à profiter de ce que la vie a à nous
offrir. Comme cet état d'esprit doit vous sembler familier ! Tout ça pour
démontrer que nous sommes tellement nombreux à savoir apprécier les petits
plaisirs de la vie, à transmettre ces petits bonheurs aux êtres qui nous sont
chers, à espérer une belle vie, remplie de plus de joies que de peines.
La vie continue, la vie se doit de continuer, et encore plus belle si possible,
pour rendre hommage aux victimes qui ont si tragiquement perdu la vie alors
qu'ils étaient sortis prendre un verre, voir un concert, passer un bon moment
avec leurs amis... A nous de prendre le relais et de chercher à réaliser nos
rêves les plus fous !
Rayons de sourire,
Jessica
Jeanne - 16 novembre 2002
J’avais un besoin urgent de câlins, c’était pour moi la seule façon de me sentir vivante. Des cinq sens, le toucher était mon préféré car il créait un lien entre les personnes et les choses. D’ailleurs, c’était le premier sens à disparaître lorsque la situation prenait une mauvaise tournure. Typiquement, si j’étais dans un lit d’hôpital, peu de gens prendraient la peine de m’embrasser ou de me toucher, alors que c’était ce dont j’avais le plus besoin ! Idem lors d’une quinte de toux caverneuse, ou en cure avec mon bandage pour protéger le cathéter. On me considérait alors comme une pestiférée qu’il ne fallait pas approcher. Tant que j’arriverais à conserver ce contact privilégié avec mon entourage, cela signifierait que j’avais encore nettement le dessus sur la maladie.