Une fois n’est pas coutume, je vais parler aujourd’hui de mon mot préféré de
la langue française : MERCI.
Merci aux 33 internautes qui ont pris le temps de publier un commentaire sur la
page Amazon de mon livre pour exprimer leur ressenti après la
lecture de mes tranches de vie.
Merci pour tous les encouragements que je puise dans ces quelques lignes,
encouragements à continuer mon combat et à profiter au maximum de chaque
instant d’éternité.
Merci pour les mots forts mis en avant, qui trouvent leur écho au plus profond
de moi.
Merci pour l’enthousiasme qui transpire de tous ces commentaires, qui
s’inscrivent dans la droite ligne de mon récit.
Merci surtout à ceux qui ont respecté leur parole d’écrire un commentaire suite
à la lecture du livre. C’est la seule vitrine « publique » que j’ai
pour le moment pour promouvoir le livre.
Merci pour vos Mercis ! J’ai l’impression que chacun s’est enrichi de sa
lecture, et je me sens fière d’avoir pu apporter de nouveaux petits bonheurs à
mes lecteurs.
Alors, surtout, ne vous arrêtez pas là ! Continuez à vous exprimer !
Le lundi 22 juin, l’Agence de la biomédecine organisera la 15ème journée
nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance
aux donneurs.
Certes, c’est un sujet délicat, car personne n’aime parler de sa mort, mais
n’attendez pas qu’il soit trop tard pour transmettre à vos proches votre
position sur le don d’organes.
En France, la loi part du principe que toute personne qui n’a pas manifesté
d’opposition de son vivant est consentante au don d’organes. Vous êtes libres
de refuser si vous vous êtes inscrits au préalable au registre national des
refus (à noter que cette inscription a valeur légale et est révocable à tout
moment), ou si vous avez communiqué votre refus à vos proches, qui en
témoigneront. Si vous souhaitez être donneur mais vous n’osez pas en parler à
vos proches, vous pouvez également porter sur vous votre carte de donneur, mais
sachez qu’elle n’a pas de valeur légale. Les médecins interrogeront toujours la
famille pour vérifier que vous n’étiez pas opposé au don.
Vous trouverez plus d’informations sur ce sujet sur la page du don
d’organes : http://www.dondorganes.fr/
Je conclus en remerciant tous les donneurs anonymes qui ont permis aux mucos et
aux autres d’avoir droit à une deuxième chance. Merci à tous ces héros anonymes
qui ont offert une nouvelle vie à ceux en liste d’attente de greffe, au moment
où leur propre vie s’arrêtait. Merci du fond du cœur.
Rayons de sourire,
Jessica
Jeanne – 16 novembre 2002
Elle n’avait pas eu besoin d’en dire plus, j’avais tout de suite compris. Camille était en attente de greffe depuis un an. Et pour les mucos sur liste de greffe, la seule alternative faute de recevoir un greffon, était de passer l’arme à gauche. Or, si un greffon était arrivé pour Camille, maman n’aurait pas fait cette tête d’enterrement. Cela ne pouvait dire qu’une chose : Camille était morte. Une nouvelle victime de la muco. A même pas quinze ans. Quelle saloperie de maladie ! J’avais éclaté en sanglots, et par mimétisme, Hélène avait elle aussi commencé à pleurer. Je n’avais pas eu la force d’expliquer le contexte à ma copine, mais heureusement, papa était venu à la rescousse. Il avait un don pour gérer ces situations de deuil extrêmement délicates, il trouvait toujours les mots qui consolent.