Lecture d'Ete

Cela fait déjà 40 billets publiés sur ce site, donc cela fait 40 semaines que l'aventure de "Moins de souffle, plus de vie" a commencé. Le temps d'une grossesse !
En ce mois d'août où mon activité tourne au ralenti, j'en profite pour me plonger dans de nouvelles lectures, découvrir de nouveaux auteurs, et réfléchir à comment promouvoir mon livre. Pour vous qui passez sur ce blog, c'est que vous avez sûrement déjà feuilleté "Moins de souffle, plus de vie", mais si ce n'est pas le cas, je vous invite à profiter du climat estival pour vous mettre à la lecture ! C'est par ici sur Amazon pour vous procurer un exemplaire !
La lecture est une de mes passions depuis toute petite. Depuis que j'ai appris à lire, en fait ! Sans la muco, je n'aurais peut-être pas été aussi assidue lors de mes lectures. C'était l'activité tout trouvée pour m'occuper pendant les aérosols (deux fois vingt minutes par jour en moyenne), pendant l'attente de la kiné pendant mes années collège (en général entre cinq et vingt minutes de retard), ou encore pendant les nombreuses salles d'attente écumées lors des bilans trimestriels ou visites à l'hôpital (je ne vais pas compter les heures d'attente mais j'emportais toujours au moins deux livres avec moi pour me tenir compagnie !). Encore aujourd'hui, j'ai toujours un livre dans mon sac, plutôt en format poche pour limiter le poids.
Je trouve que la saison estivale se prête encore mieux à la lecture, synonyme de détente, et je ne peux pas m'empêcher de faire un tour au rayon des nouveautés poche à chaque fois que je passe devant un Relay. En ce moment, j'alterne des romans avec des guides de grossesse et maternité, et j'avoue que c'est plutôt la première catégorie qui me fait le plus rêver !
N'hésitez pas à me contacter si vous avez des romans à me recommander !
Rayons de sourire,
Jessica

Patricia - 1er mars 1991
Jeanne avait dû réapprendre à utiliser son aérosol. Elle ne se souvenait pas vraiment des aérosols qu’elle prenait à quatre ans. Maintenant qu’elle était en âge de le tenir en main, elle n’avait plus besoin d’un masque ajouté à l’embout. Pour elle qui aimait la lecture, on lui avait expliqué qu’elle pouvait profiter du temps de l’aérosol pour avancer dans son livre, à condition qu’elle fasse bien attention à respirer correctement. Je ne pouvais m’empêcher de la surveiller pour m’assurer que le produit entrait dans ses poumons au lieu de s’échapper en particules humides sur la tapisserie de ma cuisine. La tactique préférée de ma fille, c’était de laisser l’appareil allumé quand elle se mettait à tousser. Le médicament ainsi gaspillé s’élevait en fumée blanche jusqu’au plafond. Si j’ouvrais la bouche pour protester, Jeanne commençait à bouder. Une vraie chipie.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

Haut de page