Pour une fois que je suis convoquée à l'hôpital pour un examen qui ne fait
même pas mal, j'y cours !
Vous devez vous demander comment c'est possible de se réjouir autant pour une
visite à l'hôpital, un lieu qu'on aimerait fréquenter le moins possible !
Et pourtant, hier, j'avais rendez-vous pour le dernier examen de mon bilan
annuel (que je n'avais pas pu faire au mois de janvier), et je suis allée au
CRCM avec le SOURIRE.
Cet examen magique et indolore s'appelle quand même d'un nom barbare :
l'ostéodensitométrie. L'ostéodensitométrie permet de mesurer la densité osseuse
et donc de connaître le degré de solidité des os. Un moyen, notamment,
d'évaluer le risque de fractures ou d'ostéoporose chez les femmes ménopausées.
C'est pour ça que j'étais la plus jeune patiente de la salle d'attente, et les
mamies autour de moi m'appelaient "la petite jeune fille" (maintenant que j'y
pense, ça m'arrive dans presque toutes les salles d'attente où je suis passée,
en fait !).
Après avoir rempli un questionnaire sur mes habitudes alimentaires, notamment
sur les laitages que je prends tous les jours je suis sensée prendre
tous les jours, je suis passée dans la salle d'examen. Heureusement que je
prends des suppléments de calcium au quotidien, car j'ai découvert que mon
alimentation ne couvre que 50% des besoins journaliers en calcium. Ah là là,
c'est difficile de gérer un régime adapté à la muco, au diabète muco, et à tout
le reste !
Je me suis allongée en sous-vêtements et la machine a fait le travail. En gros,
un appareil émet en direction de l'os des rayons X qui seront plus ou moins
absorbés selon la minéralisation de l'os. Un autre appareil, situé au-dessus de
la table, mesure ce qui reste du rayonnement après sa traversée de l'os. La
densité osseuse apparaît alors sous la forme d'une courbe.
La prise de ces mesures prend quelques minutes. L'irradiation est faible, dix
fois moindre que la dose utilisée pour une radiographie pulmonaire. La densité
osseuse est donnée par rapport à une moyenne, correspondant à une population
normale, du même âge et du même sexe. C'est cette moyenne qui sert de
référence, un peu comme la courbe de croissance des enfants, qui figure sur le
carnet de santé. La bonne surprise, c'est que je suis en plein dans la norme,
donc pas de nouvelle complication à l'horizon !
C'est sûr qu'en voyant la liste de toutes les complications liées à la muco qui
peuvent s'ajouter à une liste (que je trouve déjà longue !) des pathologies en
cours, ça fait du bien de pouvoir en rayer une... au moins jusqu'au prochain
bilan ! D'ici là, je continue à manger un laitage par repas, c'est
obligatoire !
Rayons de sourire,
Jessica