C'est toujours un plaisir de pouvoir admirer le Mont Blanc, et cette année,
j'avais encore plus hâte de pouvoir profiter de ce bol d'air pur, car la
semaine avant les vacances avait été très difficile au point de vue
respiratoire, à cause des pics de pollution. Je ne suis d'habitude pas sensible
à la pollution ambiante (heureusement pour moi, qui marche dans les rues de
Paris 1h par jour !), alors je ne m'explique pas pourquoi cette fois-ci, j'ai
eu une réaction aussi forte, semblable à une crise d'asthme. Je mettais
beaucoup de temps à récupérer du moindre effort, et surtout je recommençais à
tousser la nuit (et siffler aussi).
Une semaine après la fin de ma cure, je me sentais frustrée de ne pas avoir
plus de forces pour résister à ces nouveaux assauts sur mes bronches. La pneumo
m'a conseillé de changer d'air et d'augmenter la prise de bronchodilatateurs
tant que j'étais exposée à la pollution. Je me suis donc mise à compter les
jours jusqu'au départ pour la montagne.
L'air de la montagne m'a grandement aidée à retrouver une respiration plus
calme, qui "siffle"moins. Cerise sur le gâteau : le panorama de la vallée
du Mont Blanc est toujours aussi majestueux et imposant. Je ne me lasse pas de
l'admirer.
Au niveau physique, j'ai pu faire une balade en raquettes (niveau débutant,
"pour les enfants de 8 à 14 ans"), même si le temps de parcours a été quelque
peu rallongé à cause de mon rythme de débutante. La sortie en valait la peine,
et même si j'étais épuisée, c'était de la bonne fatigue. La clé, c'était de
rester à mon rythme et de ne pas vouloir rattraper les autres. (Soit dit en
passant, les enfants de 8 à 14 ans sont très énergiques, la prochaine fois, je
demanderai le niveau senior, des mamies débutantes !)
Après l'effort, le réconfort, soit la découverte des plats savoyards !
J'avais bien sûr très bon appétit, par contre mes doses de Créon n'étaient pas
vraiment adaptées au régime fromage fondu et charcuterie deux fois par jour.
(Les seuls légumes du séjour étant les tomates cerise pour l'apéritif...) Alors
forcément j'ai un peu dégusté sur la fin du séjour, au niveau digestif. Comme
quoi, la muco ne me laisse jamais tranquille ! (C'est sûrement la raison
pour laquelle je suis rentrée avec un gros rhume dans ma valise !)
En tout cas, il en faudrait plus pour me dissuader de revenir me ressourcer
dans ce paysage absolument relaxant. L'année prochaine, qui sait, je monterais
peut-être à l'aiguille du Midi ? Chiche !
Rayons de sourire,
Jessica