Cette année, je ne suis visiblement pas la seule à vouloir me faire vacciner contre la grippe saisonnière, à en juger par mon pharmacien. Avant même de recevoir par courrier mon bon de prise en charge à 100% par l'assurance maladie, (adressé chaque année à toute la population à risque, à savoir les personnes de plus de 65 ans, les patients atteints d'une maladie chronique, les personnes souffrant d'obésité et les femmes enceintes), j'avais demandé à ma pharmacie s'ils pouvaient me mettre une dose de côté. Ils étaient plutôt confiants, comme d'habitude, sauf que cette fois-ci, ils se sont trompés.
Lorsque je suis arrivée en présentant ma prise en charge mi-octobre, une petite affiche sur la porte prévenait qu'il n'y avait plus de vaccin grippal en stock... En deux jours, ils avaient été dévalisés, et ne pouvaient pas renflouer leurs stocks. Mon pharmacien, qui a atteint l'âge légal de départ à la retraite, m'a confié n'avoir jamais été confronté à cette situation de pénurie. (D'un autre côté, il n'avait jamais non plus vécu une situation de pandémie aussi extrême que celle de la Covid-19.)
Dans le contexte de la crise sanitaire actuelle, la vaccination est essentielle pour protéger les personnes à risque de développer une forme grave de la grippe, puisque ce sont ces mêmes personnes qui sont à risque d’infection grave à la Covid-19. La Sécurité Sociale a donc décidé que ces personnes devaient être vaccinées en priorité, et que les doses de vaccin disponibles en pharmacie devaient leur être réservées jusqu’au 30 novembre. (Remarquez, ce n'est pas la première fois qu'il y a des ratés entre la théorie et la pratique.) Deux jours plus tard, la pharmacie m'a annoncé qu'ils avaient trouvé un vaccin pour moi. Victoire !
Maintenant que j'ai réussi à récupérer une dose de vaccin ET à me faire vacciner (par une infirmière qui arborait fièrement un badge "Je suis vaccinée contre la grippe !"), je suis un peu moins inquiète. Néanmoins, cela serait encore plus utile que le reste de la famille puisse se faire également vacciner, pour me protéger au mieux. En attendant, je limite mes déplacements au maximum et ma vie sociale est réduite à peau de chagrin, (confinement oblige), ce qui réduit de façon logique les risques de contagion à tous les virus qui traînent en ce moment (coronavirus, grippe, gastro, rhume, et j'en passe !).
Rayons de sourire,
Jessica