La semaine dernière a été particulièrement chargée, au point que je n’ai pas pu honorer le rendez-vous du Billet du Jeudi.
En effet, une élève de CP a été dépistée positive au covid, ce qui a provoqué la fermeture immédiate de la classe d’Adrien pour sept jours. Adrien était très enthousiaste à l’idée de coller maman 24/24, et bizarrement beaucoup moins à l’idée de devoir se faire tester deux fois dans la semaine.
Lundi matin nous sommes donc partis en direction du bureau pour récupérer mon ordinateur puis nous nous sommes installés en mode télétravail. Pendant que j’enchaînais les réunions dans la chambre d’amis, le salon s’est transformé en salle de jeux géante au grand plaisir de toute une armée de Ninjagos.
Après déjeuner, j’ai dû faire sauter ma sieste habituelle pour m’attaquer à la hantise de tous les parents qui ont survécu au premier confinement : l’école à la maison. C’est seulement à ce moment-là que j’ai mesuré ma chance de l’époque. L’école à la maison au niveau maternelle n’avait jamais demandé des heures de travail quotidiennes, alors j’ai été surprise par la quantité d’exercices qui ponctuent une journée de CP. D’ailleurs, en une après-midi studieuse, nous n’avions pas fait la moitié des leçons! Néanmoins j’ai sonné l’heure de la fin d’école pour pouvoir emmener au parc mon ouistiti avant qu’il ne se mette à grimper aux murs.
L’intensité des leçons s’est maintenue toute la semaine, alors j'ai été très soulagée lorsque mes parents ont pris le relais pour une journée. Et encore plus soulagée de recevoir le résultat négatif du test d'Adrien à la fin de la demi-quarantaine, ce qui lui a permis de reprendre le chemin de l'école, et moi de retrouver mon rythme ! La reprise de la sieste m'a fait énormément de bien, alors que je pensais justement que je pouvais m'en passer, maintenant que je ne souffre plus autant de l'atteinte respiratoire de la mucoviscidose grâce au Kaftrio. Comme quoi, cette maladie sournoise et invisible est toujours tapie dans l'ombre, alors je ne relâche pas la vigilance !
Rayons de sourire,
Jessica