Ma première mammographie !

En octobre dernier je vous avais parlé de mon rendez-vous avec une sage-femme pour un bilan sénologique (soit un ensemble d’examens réalisés pour diagnostiquer un problème au sein). A 40 ans, c’est le bon moment pour s’en occuper !


Même si la sage-femme m’a fait une ordonnance pour ce bilan, elle m’a expliqué qu’elle ne pourrait pas assurer mon suivi gynécologique de prévention car, (attention, c’est violent), l’ordre des sages-femmes dit que la sage-femme peut réaliser le suivi de prévention des femmes en bonne santé. Pour les femmes atteintes d’une pathologie chronique, il faut passer par un gynécologue.
La sage-femme m’a orientée vers un centre d’imagerie de référence, et j’ai trouvé rapidement un créneau pour réaliser la fameuse mammographie et l’échotomographie mammaire bilatérale (le nom un peu pompeux pour dire « échographie des seins »).
On m’avait prévenue que la mammographie n’était pas agréable (d’un autre côté, peu d’examens médicaux sont agréables, de ce que je connais…) mais ce n’est pas douloureux. (Je préfère faire une mammographie plutôt qu’une prise de sang !) Il faut réaliser quatre clichés, face et profil pour chaque sein. A chaque fois le sein est compressé contre la plaque de l’appareil et je dois retenir ma respiration pendant 10 secondes.
Comme je n’ai rien remarqué lors de l’auto-palpation et que je ne ressens pas de douleurs particulières, je pensais que ce bilan n’était qu’une formalité, alors je suis tombée des nues lorsque le médecin m’a annoncé que j’avais deux kystes à gauche, qui ne sont probablement pas à risque mais qui requièrent un suivi à 6 mois, et un nodule plus gros à droite, pour lequel je devais subir une biopsie. Cela veut dire qu'ils doivent retirer un morceau du nodule et l'analyser pour vérifier qu'il ne cache pas une tumeur.
En déchiffrant le compte-rendu du jargon médical, j’ai compris que l’anomalie observée à droite n’était que « faiblement suspecte » (soit un risque de cancer entre 2 et 10%) et celle de gauche était probablement bénigne, donc pas d'affolement.
Dans la foulée, j’ai gagné un nouveau rendez-vous pour effectuer la biopsie. Mon niveau de stress en a pris pour son grade, même si mon entourage était aux petits soins pour me rassurer au maximum.
Je suis passée à la pharmacie récupérer le produit anesthésiant, et j’ai commencé à stresser à nouveau quand le pharmacien m’a dit que les produits anesthésiants étaient en rupture de stock, mais qu’il pouvait me donner une ampoule à dose deux fois plus faible que celle prescrite, et que le médecin pouvait m’injecter deux ampoules.
J’ai beaucoup apprécié le fait d’être accompagnée pour me rendre à ce rendez-vous dont je me serais bien passée. La médecin a été très douce avec moi, elle m’a expliqué calmement chaque étape du prélèvement (j’ai réussi à ne pas sursauter au moment du « Clac ! » caractéristique : il n’y a pas de petite fierté !), elle m’a rassurée sur le fait que ce genre de masse était courant, et l’anesthésie s’est très bien passée.
Pour une micro incision, je ne m’attendais pas à un pansement aussi énorme par contre ! Et j’ai même eu droit à un beau Tegaderm comme durant mes cures IV. (J’espère ne pas faire de réaction cutanée pour une fois !)
Maintenant il ne me reste plus qu’à attendre en pensant à autre chose. J’ai pris rendez-vous avec mon gynécologue début 2024 pour découvrir les résultats.
Prenez soin de vous, et faites surveiller vos seins pour qu’ils restent en bonne santé !

Rayons de sourire,
Jessica

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