Lorsque la pneumo m’a envoyée chez l’ORL spécialisée des mucos, elle voulait
vérifier si j’avais développé un foyer infectieux dans le nez, ce que les
résultats bactériologiques des prélèvements effectués viennent de confirmer. En
effet, on a retrouvé du pyo du côté droit (le côté le plus bouché) et un peu
d’escherichia coli du côté gauche. Par curiosité, j’ai recherché sur Internet
des images de cette bactérie, et je trouve qu’elle ressemble comme deux gouttes
d’eau au Pseudomonas aeruginosa ! (ou à n’importe quelle bactérie aux yeux
du néophyte que je suis : un haricot avec plein de poils)
Je vais donc commencer un traitement d’antibiotiques par aérosol, sauf qu’au
lieu d’inhaler le produit par la bouche comme d’habitude, j’inhalerai
directement par le nez grâce à un embout narinaire. Ce système doit être encore
peu commun, car je n'ai toujours pas l’appareil. Mon prestataire habituel ne
l’avait pas dans son catalogue, et le deuxième prestataire appelé à la
rescousse m’a livré un appareil qui n’était pas le bon. 48h après la livraison
ratée, j’attends toujours des nouvelles de l’appareil adéquat.
Entre temps, j’ai commencé les lavages de nez, et je suis agréablement surprise
du résultat. Comme préconisé par l’ORL, j’utilise le Rhino Horn, un dispositif
simple à utiliser. Pour les préparatifs, il faut remplir le Rhino Horn avec de
l’eau tiède et y ajouter une mesure de sel. En mélangeant, le sel se dissout
dans l’eau. Ensuite peut commencer le lavage du nez. Il faut appliquer l’embout
du Rhino Horn contre une narine et pencher la tête sur le côté. L’eau s’écoule
alors dans la narine et s’évacue de l’autre côté, par pesanteur. Exactement
comme lorsque je nettoie le nez d’Adrien à coups de pipettes de sérum
physiologique de 5 ml, sauf que le volume conseillé pour un lavage de nez
efficace est de 250 ml par narine.
Quinze minutes de plus à intégrer dans ma routine de traitements au quotidien,
ce n’est pas négligeable, mais le résultat est là. C’est plus facile pour moi
de respirer, je me sens mieux dégagée, et j’ai gagné en confort de
sommeil.
Cette semaine, j’ai également bénéficié du soutien un peu plus musclé des
antibiotiques per os. Le Ciflox m’a permis d’avoir des nuits moins perturbées
par les crises de toux. Je crache toujours beaucoup, mais je préfère une toux
productive à une toux sèche et irritative. Depuis deux jours, je n’ai plus à
subir qu’une quinte par nuit, amélioration non négligeable par rapport aux
heures de toux du week-end dernier. Je croise les doigts pour passer bientôt à
la prochaine étape: une nuit complète aucunement perturbée par la toux !
Rayons de sourire,
Jessica