Double Vaccin pour Adrien

Décidément, cet hiver sera synonyme de nombreuses piqûres pour Adrien. Après le vaccin contre la grippe, qui lui est administré chaque année juste pour protéger sa maman, c’est au tour du vaccin contre le covid d’entrer en lice.
Lorsque la vaccination a été ouverte aux enfants de 5 à 11 ans, j’ai rapidement pris rendez-vous pour mon fils, pour les mêmes raisons que le vaccin contre la grippe (dont je vous parlais dans ce billet).
Vivre sous le même toit qu’une personne fragile demande quelques compromis. Pourtant, dans ce cas-là, j’ai expliqué à Adrien la chance qu’il avait de pouvoir se faire vacciner, et donc de réduire la probabilité de développer une forme grave de covid-19. Au vu de la multiplication effarante du nombre de cas contacts de ces dernières semaines, je ne vois pas comment il va pouvoir échapper au virus alors qu’il est scolarisé.



Nous nous sommes rendus au centre de vaccination de la Villette, adapté aux enfants. Quelques box avaient été décorés avec des affiches des héros de dessins animés, les infirmières arboraient des dessins rigolos sur leurs blouses, et un énorme pot de bonbons se tenait à disposition pour distribution (c’est d’ailleurs ce qui a le plus intéressé mon garçon !).
Avant l’injection du vaccin, le médecin a procédé à un test rapide d’orientation diagnostique sérologique, en prélevant une goutte de sang au bout du doigt (selon le même mécanisme que l’auto-surveillance de la glycémie que mon diabète m’impose). Adrien a hurlé à la mort, ce que je n’avais pas vraiment anticipé, et il m’a demandé comment je faisais pour supporter ça sur mes doigts… (moi aussi, je me le demande, mais ce n’est pas le sujet du jour !) Le résultat a montré qu’Adrien n’avait aucun anticorps contre le covid, en conséquence de quoi il a dû recevoir deux doses du vaccin pédiatrique. Sa déception fut de courte durée lorsqu’il comprit que chaque dose était synonyme d’un bonbon et d’un diplôme du courage !
Je n’ai pas laissé le temps à ma culpabilité naissante de se développer dans mon esprit, car Adrien n’a même pas senti la piqûre du vaccin, et il a même eu la chance de ne pas souffrir d’effets secondaires indésirables. Nous voilà donc protégés autant que faire se peut !
Très vite, je me suis retrouvée dans la situation délicate de devoir justifier (de façon convaincante !) à Adrien que le fait d’être vacciné ne le dispensait pas de poursuivre les gestes barrières. Il faut croire qu’il a compris l’argument, car il s’applique à bien porter son masque dès qu’il sort de la maison (et pour le coup, il couvre bien son nez et son menton, contrairement à la majorité des gens que je croise dans les transports en commun !).
Depuis la rentrée des vacances de Noël, il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas positif soit déclaré dans sa classe, et c’est assez difficile pour lui d’endurer tout le processus de cycle de tests tous les deux jours à répétition (même s'il l’accepte avec moins de pleurs lorsqu’il évite l’étape du test antigénique). J’avais tenté de prendre rendez-vous dans un laboratoire qui propose des tests salivaires pour les enfants cas contacts, mais je n’ai jamais pu aller au bout du processus (peut-être que j’aurais eu plus de chance dans une grande ville !) pour diverses raisons.
En tout cas, grâce au vaccin pédiatrique, je me sens un peu plus sereine à l’heure de recommencer un nouveau cycle de trois auto-tests !
La question qui reste en suspens est de savoir si quand je vais devoir rempiler pour une quatrième dose de vaccin… mais j’aurai sûrement l’occasion de vous en reparler !

Rayons de sourire,
Jessica

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